Association Beau-tiers-lieu Nantes
Éléments d'une recherche-action
Sur la résilience du quartier prioritaire Bottière- Pin sec à Nantes, dans la perspective d’une transition sociétale et la création d’un tiers-lieu.
Il s'agit d'écrire en marchant" à partir de la naissance du projet jusqu’à sa concrétisation.
Contact : Lebottierelieu@gmail.com
Sommaire
La recherche-action et son contexte
Comment aborder les questions avec les habitants ?
Durée de la recherche-action et calendrier prévisionnel
Les liens de la recherche au collectif, à l’équipe de salariés :
Financement de la recherche-action
La recherche-action et son contexte
Le contexte : Le Beau-Tiers-Lieu est à l’état de projet en voie de réalisation. Dans un quartier social populaire multiculturel, très pauvre, de la ville de Nantes. Il rassemble des porteurs de projets de l’économie sociale et solidaire sur des axes concernant, l’alimentation, la culture, le réemploi, la santé, la culture, l’emploi, l’énergie, le vivre-ensemble. Ils souhaitent à leur façon incarner un projet de transition sociale et écologique par : 3 salles de cinéma, des ressourceries, de la restauration solidaire, un accueil convivial, un dispensaire du mieux-être, une entreprise de l’emploi territoire zéro chômeur de longue durée… reliés par une agora, une programmation d’activités et de projets. Le tiers-lieu se donne pour finalité la revitalisation du quartier.
La finalité de la recherche-action : serait de participer à faire ressource pour le projet de tiers-lieu, pour le quartier Bottière Pin sec de Nantes et par extension pour d’autres QPV.
Sur le plan de l’action, avec la participation des habitants, il s’agirait de renforcer le biotope naturel et humain du quartier sur les axes du tiers-lieu : santé, culture, emploi, écologie, alimentation, réemploi, citoyenneté. Pour offrir des conditions de développement, individuelles ou collectives, plus favorables, en capacité de répondre aux pressions actuelles et aux crises à venir (sanitaires, sociales, économiques, environnementales ou climatiques).
Sur le plan de la formalisation l’enjeu de la recherche est de créer avec les habitants des indicateurs de revitalisation du quartier prioritaire Bottière-Pin sec de Nantes, à la lumière des initiatives usagères et citoyennes, dans une dynamique d’intelligence collective - en associant une équipe de recherche et/ou plusieurs chercheurs/ses et doctorant.e.s
Portage : Le projet est porté par un collectif qui s’est constitué en association. Il regroupe des habitants, le Conseil citoyen du quartier Bottière - Pin sec et les porteurs de projets. Il est reconnu par la Ville de Nantes qui s’engage dans une co-construction du projet. Le projet est aussi soutenu par la préfecture de Loire-Atlantique. Labellisé « Fabrique de territoire » suite à un Appel à Manifestation d’Intérêt sur les tiers-lieux.
Objectifs de la recherche-action
La finalité est de créer une dynamique territoriale s'appuyant sur une expertise plurielle, pour construire des indicateurs et cartographier collectivement le biotope humain, naturel et urbain ; dans la perspective d’en faire évoluer la réalité et l’image. En tenant par exemple en ligne de compte trois types d’images : 1- celles des aspirations habitantes du quartier - aspiration par exemple à un mieux-être - la formulation est à creuser collectivement, à la lumière de recherches déjà engagées en Amérique du Sud sur le Buen Vivir ; 2- l’image des symptômes ressentis et identifiés par les personnes en termes de malaise ; 3- l’image du territoire des indicateurs déjà formalisés par l’Insee, la préfecture l’Ars, la ville etc..
L’objectif de cette cartographie est donc de s’intéresser au « biotope » du quartier pour en construire collectivement la réalité - dont la notion et les contours sont à préciser. Les hypothèses de travail sont à considérer avec tous les acteurs où chacun pourra aussi interroger sa pratique autour d’un objet commun, en confrontant les savoirs et les actions. Enfin en associant les lignes d’une objectivation avec celles d’une subjectivation, qu’elles soient individuelles ou collectives. Au final ce serait se demander ce qu’est le territoire, comment on y fait société en prenant en compte tous ses existants - humains et non-humains. Vivants et matériels.
Il faudrait articuler le volet d’expérimentation, d’innovation, de formalisation théorique, au volet fonctionnel du montage du tiers-lieu. En croisant les 6 axes du projet Beau-tiers-lieu (alimentation, réemploi, culture, vivre-ensemble, santé, réserve). En y associant les actions de sensibilisation du tiers-lieu avec les habitants, le montage du projet avec la ville, le travail des salariés de l’équipe Beau-tiers-lieu. En veillant à creuser une réflexion collective sur le projet dans un contexte de transition de société et de recherche.
Le projet de cette recherche-action s’articule aussi à un autre objectif de la fabrique de territoire Beau-tiers-lieu, celui de créer un lieu-ressource, dont il faut imaginer le contenu, le process. Par exemple dès le départ de la recherche par la conception et la mise en place d’un outil numérique de ressources accessible.
En conclusion les objectifs de la recherche sont d’une part d’assurer avec les administrateurs du Beau-tiers-lieu, les porteurs de projets, les citoyens et les volontaires, un approfondissement permanent du projet et de sa problématique. D’autre part d’expérimenter de nouvelles pratiques, de les formaliser, de les échanger.
Comment aborder les questions avec les habitants ?
L’implication des acteurs du quartier c’est le défi de ce projet dans un contexte de QPV très marqué – et dont la citoyenneté est le centre de gravité. Défi parce que placé dans un axe de transition - auquel des classes moyennes sont sensibles - dans un quartier dont les populations ne s’y prêteraient pas, en tout cas de façon majoritaire. Voici quelques pistes d’implication et d’accessibilité dans la recherche action que nous avons imaginées et mises en place.
Le café associatif
C’est un lieu pour sensibiliser et impliquer les habitants dans le projet Beau-tiers-lieu, ou à sa fabrique de territoire, sa recherche-action. Nous serons attentifs à ce qu’il devienne un point de croisement du quartier, préfigurant la conciergerie du tiers-lieu qui s’incarnera en 2024/25.
C’est est un lieu convivial, communautaire. Précédemment installé dans une ressourcerie, il a constitué une première image du tiers-lieu. Dans sa nouvelle version, nous allons développer plusieurs séquences : En en faisant le lieu des permanences du Conseil Citoyen dont nous accompagnons la redynamisation; En proposant une restauration sur l’axe alimentation/santé ; En mettant le café en lien avec le montage d’une épicerie solidaire par le Ccas; En préfigurant la conciergerie comme lieu d’accueil du tiers-Lieu, en organisant des actions de convivialité ; En organisant des actions de sensibilisation : sur le volet de l’emploi avec Territoire zéro chômeur de longue durée, sur le volet énergétique domestique avec Cowatt, sur le montage du tiers-lieu ; En mettant en place des ateliers et de débats sur la résilience du quartier pour en construire des indicateurs communs ?
L’équipe du Beau-tiers-Lieu
La finalité première est de faire le lien avec les habitants de ce territoire. Une personne est chargée de la sensibilisation sur 28h/semaine ; une deuxième personne est chargée d’une mission fabrique de territoire, articulant la recherche-action aux actions de préfiguration du beau-tiers- lieu (Fabrique de quartier dont le centre de gravité est l’implication citoyenne et habitante). Une troisième personne coordonne le dispositif général et le montage urbain auquel nous chercherons à associer des habitants. Le recrutement est prévu pour Le 1ier mai 2021.
Porteurs de projets et sensibilisation
Les porteurs du futur Tiers-lieu mettent en place des dynamiques de sensibilisation : A) La sagesse de L’image propose des ciné-débats citoyens sur des enjeux de quartier ou encore des ateliers de réalisation audiovisuelle avec des habitants. B) Territoire zéro chômeur a pour ambition de créer une entreprise de l’emploi sur le quartier. C) CoWatt œuvre sur le volet énergétique domestique. D) Le 60 B propose une friperie et des objets en réemploi propose des ateliers ouverts aux gens du quartiers. E- Le dispensaire du Mieux-être est un ensemble de praticiens de soins alternatifs qui s’adressent aux populations de bas revenus. Enfin nous allons participer au montage d’une épicerie sociale portée par le Ccas de Nantes - que nous souhaitons mettre en lien avec notre café associatif, cette épicerie solidaire pourra intégrer le Tiers-Lieu
Ateliers populaires sur des indicateurs et cartographie du biotope
A côté de ces volets de sensibilisation et préfiguration nous comptons mettre en place des ateliers de « recherche », en lien par exemple avec l’axe prioritaire alimentation/Santé, l’épicerie solidaire du Colibri, celle du Café citoyen, le Conseil citoyen … Aller au contact, laisser l’expression des gens se mettre en place comme premier mouvement. Puis compléter sous forme graphique ou même de jeu à inventer. Leurs contenus et modalités sont à imaginer - chercheurs et habitants pourraient ainsi échangent sur ce que seraient les nouveaux indicateurs du territoire : de vitalité de son biotope, de déploiement de communs, de culture, de santé, de richesse, de participation à la diminution de l’empreinte énergétique, de création de nouveaux principes de services ou économiques…).
Des outils de déambulation
Le germinateur dont le prototype a été mise au point il y a deux ans par le département de formation de l’école d’architecture de Nantes. Sa conception est sans doute à reprendre en la confrontant à d’autres outils de déambulation et de sensibilisation déjà existants.
Des experts en dialogue citoyen dans les quartiers populaires
Nous reprendrons contact notamment APPUI. Mais aussi d’autres instances ou associations. Par exemple l’APU de Grenoble. Cette liste n’étant pas exhaustive.
Définitions
Les notions de nature aussi bien de lieu, de communauté ou de collectivité sont à interroger. Voici quelques arrière-plans qui nous ont servis de conducteurs et quelques précisions sur les notions utilisées. Nous souhaitons impliquer les habitants et les participants du Beau-tiers-lieu à l’identification des indicateurs de résilience, mais aussi peut-être les associer à la conceptualisation qui accompagne les avancées du quartier sur des axes de transition. Est-ce pensable, possible et envisageable ? C’est une Invitation à en essayer l’expérimentation.
La Résilience de territoire
Il manque du contour à la notion de résilience. Nous pouvons la laissons ouverte au devenir de sa définition, dans un processus de recherche en actes. Apportons cette précision : la notion de résilience territoriale énoncée comme axe de cette recherche-action, est forcément communautaire. En lisant cette page du CERDD La résilience territoriale : enjeux et applications (lien) nous constatons cette inflexion particulière, d’approche communautaire, que nous lui donnons. Dans la visée toujours actuelle de l’émancipation des peuples. D’un commun à renforcer aussi bien qu’à créer.
Mieux être
En tant qu’aspirations des habitants du quartier - la formulation est à creuser collectivement, la lumière de recherches déjà engagées par exemple avec la notion de buen vivir sur des exemples sud-américains. Julien Vanhulst, Adrian E. Beling Buen vivir et développement dans Écologie & politique 2013/1 N° 46 ou bien Dominique Rousseaux : De la critique du développement à l’essor du buen vivir, ou comment changer le modèle Oxfam 2018).
Indicateurs
Il s’agit de définir le biotope par des axes de surveillance vitale. Du croisement de critères objectifs, physiques, avec des critères de ressentis, de vécus, de la perception des habitants. Il y a donc un axe qui prend en compte la souffrance, les manques, le malaise à tous les étages, un deuxième les aspirations, un troisième le devenir prospectif du quartier sous les pressions sociales ou climatiques, un quatrième de transition, ce que les gens peuvent imaginer d’une autre société en termes d’équilibre écosystémique naturel, urbain et humain. La conceptualisation de ces indicateurs est à creuser sur le plan d’une recherche pure et celui d’une formalisation in progress avec les habitants. Il s’agit aussi bien de « créer » ou de « creuser » un regard, une posture d’attention active, qui induise par nature la recherche de réponses, d’actions sur la dimension vitale du biotope.
Communautaire
Cela ne s’entend pas comme une communauté parmi les autres, mais du commun de l’ensemble (dans une perspective holistique donc). C’est en référence aux approches canadiennes que nous le reprenons, de la santé communautaire par exemple. Cela affecte la de communauté s’organisant dans une circularité et aussi bien dans une ouverture du cercle. Et au niveau politique ou citoyen renvoie à l’espace grec antique. Nous pourrions donner comme objectif à cette recherche-action d’en repenser les termes à l’horizon de la transition du quartier Bottière Pin-sec.
Espace commun et espace public
Le projet Beau-tiers-lieu étant de développer du commun de quartier, nous devrons penser l’articulation entre l’action de la collectivité, son administration de la chose publique, avec la chose commune. Les postures ni les entrées ne sont les mêmes, tandis que cela fait l’objet d’une construction commune. D’une part on peut raisonner et agir en termes de « fonctions ». D’autre part on trace de nouvelles perspectives, des occasions de rencontres, on ouvre des devenirs, on écoute le pouls de la pluralité, celles des initiatives et des occasions favorables (Kairos) pour créer du commun. Les communs doivent faire l’objet d’une identification et d’une définition. On peut les considérer par exemple comme des indispensables, des nécessités concrètes, que l’administration publique peut accompagner mais dont elle ne peut prétendre à une appropriation exhaustive. Le commun étant par nature commun, il induit une parité de toutes et de tous et de toutes formes de vie. Le biotope renvoie à une solidarité au-delà de l’humain. Tout cela est à interroger, de même la notion de résilience, dont on sait à quel point elle peut, comme la notion de commun, être polysémique, de ce fait imprécise, aussi large que la notion de solidarité, ce dont on ne saurait pourtant se passer. L’eau, l’air, les nourritures sont des communs par exemples, aussi bien l’espace, la diversité.
Biotope humain naturel et urbain du quartier
Le concept s’infère de plusieurs lignes : écologiques ; animistes qui renvoient provisoirement aussi bien à l’ethnologie de Descola, aux corpus shintoïstes, à la conception du paysage de Clément, à l’architecture selon Bouchain ou encore à celle du rhizome de Gilles Deleuze. Se croiser, pour quels effets sensibles. Dans le montage du tiers-lieu, la dynamique collective et communautaire se distingue du plan « fonctionnel », celui par exemple du développement urbain. On trouve une distinction entre plan d’organisation et plan de consistance dans Dialogues de Gilles Deleuze et Claire Parnet (Flammarion p.110/111). La notion de plan de consistance permet sans doute d’approcher celle de biotope humain, naturel, et urbain du quartier. Un concept dans ce contexte rend à la fois compte de l’agencement collectif du quartier et de la pluralité concrète du biotope, il problématise en engageant le devenir de ce biotope, en donne des ouvertures.
Réserve
C’est le 6ème axe du projet de tiers-lieu à côté ou bien au centre des 5 autres : Alimentation, réemploi, vivre ensemble et convivialité, culture, santé. Elle définit la place vide qui peut être réallouée. C’est un principe d’hospitalité qui nous parait constitutif de la vie et des biotopes humains et naturels. Dans notre démarche de tiers-lieu nous avons commencé à la formaliser à partir de la notion deleuzienne de virtualités ; celle de vide du taoïsme, celle de réserve utilisée en urbanisme ou en architecture. Mais on pourrait aussi bien retrouver sans doute dans les corpus des cultures religieuses ; dans la tradition hospitalière qui consiste à laisser une assiette lors d’un repas, pour l’étranger accueilli... Principe d’une extériorité constitutive. L’agencement du tiers-lieu de l’hôtel Pasteur à Rennes sous la forme d’une rotation d’activités ou évènements dans l’occupation de de l’espace, est une autre incarnation de cette notion de réserve.
Préfiguration/processus
Nous avons souvent qualifié de métonymique le processus dans lequel nous engagions le projet. Pour dire que la partie préfigure l’ensemble. En voici un exemple : le café associatif comme espace d’accueil, de sensibilisation, d’implication préfigure la conciergerie du tiers-lieu, aussi bien la permanence d’un Conseil citoyen, la gouvernance collégiale nécessaire à un équilibre des forces accompagnant le devenir du biotope et au final incarne le déploiement du projet. Il ne s’agit pas d’une synecdoque ou tout serait dans tout, entrainant une confusion, chaque partie y trace ses lignes, fait avancer l’ensemble par ses bords.
Posture
Mettre à la hauteur. Avec le défi de croiser une ambition de transition dans un quartier « social », nous avons à relever le défi d’une montée en gamme de la conceptualisation, en la rendant accessible, y impliquant la population. En ne cédant ni sur la dimension d’abstraction – d’imagination, ni sur son explicitation, son rapport aux différentes dimensions collectives du quartier. Il s’agit de mettre à la hauteur et se mettre à la hauteur. Au niveau de la posture cela induit deux types d’attitude : D’une part une mise en retrait, une écoute, appliquant le principe d’hospitalité que nous définissons avec la réserve (ci-dessus). A l’opposé d’une posture de réserve, il est indispensable de donner à voir, aux habitants et acteurs sociaux qui veulent s’y impliquer commet la recherche-action se déplie où se déploie ; avec quels présupposés conceptuels, et à quoi renvoie chaque définition en arrière-plan. Avec l’idée que la simplification, l’explicitation, la vulgarisation amènent à repositionner les concepts. L’apprentissage est donc mutuel. Ce sont les vertus de toute bonne pédagogie.
Durée de la recherche-action et calendrier prévisionnel
Nous prévoyons une recherche-action étalée dans le temps sur 3 ans à partir de 2021. Chapitrée par séquence d’une année. Renouvelable chaque année après un bilan de l’action des acteurs de la recherche. Les acteurs étant le conseil d’administration de l’association Beau-tiers-lieu chargée de la mission de fabrique de territoire ; une équipe de recherche universitaire ; un collectif d’habitants ou de citoyens intéressés par cette recherche. L’accord de renouvellement se fait au plus tard le 1ier décembre 2021.
Il s’agirait de mettre en 2021 des jalons au premier semestre ; d’identifier l’équipe ; de formaliser un cadre de recherche, avec l’idée de la commencer en septembre/octobre à la rentrée 2021-2022.
Mars/ Avril/ Mai/juin
Début de mise en place de partenariat, notamment sur la recherche-action mais aussi sur la mise en place du café associatif et l’axe alimentation/santé. Participation à la coordination générale. Jusqu’au recrutement de l’équipe de salariés et étant donné le travail de partenariat engagé avec la ville qui doit déboucher sur accord en juin 2021. Travail d’identification des acteurs de la recherche-action et conceptualisation de son cadre, recherche de partenaires, (début de création d’un réseau au niveau local régional national).
Juillet/ Septembre/ Octobre :
Préparation des cadres de la recherche-action avec l’objectif du démarrage de la recherche-action à la rentrée universitaire de septembre/octobre.
Octobre/Novembre/Décembre 2021
Suivi de la recherche action et encadrement du réseau de ressources sur l’axe de la résilience des QPV. Lieu physique et et/ou numérique.
Les liens de la recherche au collectif, à l’équipe de salariés :
Il s’agit aussi de faire acte de propositions théoriques aussi bien que concrètes aux administrateurs, aux porteurs de projets, à l’équipe de salariés. Pas de liens hiérarchiques sur le plan de l’action. Il s’agit d’un accompagnement. La place du chargé de mission est transversale à tous les process et instances du tiers-lieu. L’indépendance de la formalisation théorique des chercheurs est bien sûr nécessaire.
Financement de la recherche-action
1- L’association Beau-tiers-lieu a confié en 2020 la mission de Fabrique de territoire dans laquelle s’inscrit la recherche-action à La Sagesse de L’image un des 15 porteurs de porteurs de projets, coconcepteur du tiers-lieu, énonciateur de la présente recherche action. Sur un an renouvelable.
2- En ce qui concerne la mobilisation d’une équipe de recherche ou de chercheurs il faudrait sans doute trouver un autre financement.
Lieu de travail
Le travail se répartit principalement sur deux lieux : les locaux de bureau et le café associatif qui se situe à 200 mètres. Le travail sur la recherche-action se mènera dans les deux lieux dans la mesure où le café sera la vitrine du projet de Tiers-lieu et de Fabrique de territoire, le lieu d’une sensibilisation habitante du projet et de partenariat avec l’ensemble des autres acteurs.
Le beau-tiers-lieu contractualise des locaux de bureau dans le quartier, 10 rue de la Basinerie 44300 Nantes à partir du 1ier mai 2021. Ce sont des locaux de travail exclusivement (pas d’ERP) ; composés de 4 pièces pour une surface de 75 mètres, dont une petite salle de réunion.
Nous pourrons aussi les articuler à la Maison du projet de rénovation urbaine qui se situe juste en face des locaux de bureau.
----------------------------------------------------------------------------------------
Contact : Lebottierelieu@gmail.com
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.